Lyr 45

Un maître sans maîtresse
Habite un mont boisé
Ses volets sont ouverts
Les vallées seules ondoient

A l’heure du couchant
L’ombre verte s’étend
Elle épouse la pureté
De l’âme qui lui appartient

Deux vieux amis m’accueillent
Elle prépare le poulet et le millet
Je regarde la rangée d’arbres
Qui clôture le village

Le mont bleu s’incline Un pic s’élance
La table est mise dans la cour ouverte
Une coupe en main on bavarde
Je reviendrai pour jouir des chrysanthèmes