Lyr 57

Aucun vol d’oiseau
Nulle trace humaine
Sous son chapeau de paille
Un vieillard pêche la neige du fleuve gelé

Le vieux pêcheur passe la nuit
Sous les falaises
A l’aube il réchauffe de l’eau
Il disparaît du soleil naissant

L’écho de son chant
Réveille le fleuve et les monts
Les nuages voguent
Insouciants

Les herbes sont tendres dans la prairie
Elles se fanent et repoussent
Les feux sauvages n’y peuvent rien
Elles parfument la voie ancienne