L’orchidée est solitaire
Ses yeux sont remplis de larmes
Rien qui puisse unir les coeurs
Des brumes en fleur
Le tapis est fait d’herbes folles
Le dais de branches de pin
Le vent revet une robe
Toute bruissante d’eau
Ses pendentifs sont des larmes
Les grandes bougies se sont éteintes
La bise poursuit les averses
L’homme de sens commun est affligé
Une âme embaumée nous rend visite
Le poète n’a pas besoin d’être consolé
Les fantômes chantent ses vers
Son sang descend en terre