FGV 31

Nous foulions des feuilles sans nombre
Diésel parlait
Dans la nuit sans souffle et sans étoiles
Seule sa voix vivait

Il n’était pas vraiment beau
il était gentiment charmant
Les oreilles collées sur le front
Sa voix en paraissait plus belle

Ne ferme-t-on pas les yeux oyant un air ?
Pour y voir clair
Qui l’oyait croyait rêver
De songe certes mais d’ailes

On n’osait tout croire mais on croyait
Le passé s’estompait au lointain d’hier
Sans écho comme un voile sur la vie
La ténébreuse s’éclaircissait