CGU 8

Accoudée au balcon
Tu fleuris les vieilles pierres
La blonde lumière est heureuse
Comme toi plantureuse

Tu marches d’un pas sûr sur la route où je vais
Les bras levés tu ressembles un temps
A un temple
Un insecte querelleur bourdonne
Ivre d’un miel divin son âme pleure enfermée

Ma source est pleine de feuilles mortes
Le parfum de l’air mouillé est vert
L’univers semble minuscule
Le vent secoue un arbre chargé de pluie

Nos mains nos voix sans doute nos âmes
Unissent nos hasards
La lueur du feu est mourante
Par malheur il se fait tard