Une mouche s’attaque aux seins de marbre
Des noms entrelacés sont gravés sur les arbres
Les chemins n’offrent pas d’écho au bâton qui tatonne
Personne n’ose déchirer une rose
Le feu est vivant dans l’âtre
Je crois y voir un instant
Un papillon écarlate
Je suis mûr pour ce moment
Vous aussi vous atteindrez l’âge
D’être volage en idées
Et en esprit
La fleur au sein nacré
S’embrase au parfum d’une rose
L’âge se pose et se repose
Est fini le temps des jeux nouveaux
Le corps se déglingue gentiment
Je me refuse à de nouveaux sentiments
Je me promène sur le bord murmurant
D’une page sans désespoir
La page est une plage lue
Dans l’océan des mots