Rab 80

Quand tu demeurais volontiers solitaire
Tu ne te connaissais pas
Tu ne connaissais rien
Le vent des rivages n’avait pas de message
Je suis venu Tu t’es éveillée
Les cieux ont fleuri de lumières
Tu me fis éclore parmi les fleurs
Tu m’as bercé dans toutes sortes de berceaux
Je m’étais caché dans la mort
Tu m’as retrouvé dans la vie

Je suis venu ton coeur a palpité
Il bat pour la joie et la douleur
Tu m’as juste effleuré
Tu fais tressaillir l’amour

Une lueur de honte passe dans mes yeux
Un sursaut de terreur griffe mon sein
Mon visage se voile tout tendu
Je pleure quand je ne te vois plus
Je connais ta soif inextinguible pour une claire vision de moi
Ta soif qui crie à ma porte
Aux coups répétés du soleil qui se lève