Tu veilles le temps éternel
Tu prêtes l’oreille à mes pas qui approchent
Ton heureuse ardeur se recueille dans l’aube
Pour jaillir dans la lumière qui éclate
Plus je m’approche de toi
Plus grandit la ferveur dansante de la mer
Tu tiens le monde comme un rameau de lumière
Il remplit tes mains
Ton ciel réside dans mon coeur secret
Lentement ses fleurs en boutons
S’épanouissent en un timide amour