Tu ressembles fort à une feuille morte
Les messagers de la mort s’approchent
Droit sur le seuil tu es démuni pour la traversée
Fais de toi un îlot, puis une île
Purifié, tes impuretés balayées, tu es proche de la mort
Tu n’es plus soumis au cycle immémorial de la naissance et de la mort
On se débarrasse des scories lentement, une à une
Evite la rouille qui dévore le fer
Faillite et ruine proviennent du manque d’attention
A cause de ta paresse tu perds ta beauté
La mauvaise conduite perd les humains
Elle est une souillure
L’ignorance est la plus grande des souillures
Il est trop facile d’être un mendiant misérable
Misérable, éhonté, effronté, malfaisant, insultant, impudent,
Tels sont tes moindres défauts
Difficile est le chemin du modeste, du désintéressé
Il en est qui détruisent la vie à petites doses
Les menteurs, les voleurs, les alcooliques, les adultères
Arrachent leurs propres racines
Contrôle-toi !
Ne te tourmente pas pour les dons que tu fais
Le véritable réel est au delà des apparences
Contemple la contemplation !
La passion, la voracité, l’illusion sont des torrents
Ses fautes sont plus difficiles à déceler que celles d’autrui
On cache ses propres fautes
Celui qui se complaît aux fautes d’autrui aggrave les siennes
Il n’y a pas de traces dans l’espace
Rien n’est éternel