Au delà de la forêt agitée par la brise
Se couche la lune comme une mince faucille
La rosée du soir est fraîche
Nous accordons nos luths
Le jeune ruisseau se glisse dans l’ombre entre les rives fleuries
Sous l’arc des étoiles en ce beau printemps
Le pinceau danse seul sur le papier
Il ne faut pas s’étonner que les flambeaux brûlent vite
Nos épées étincellent
Nos coupes se vident et se remplissent
La dernière rime : dans les cordes résonne une âme
Maintenant la promenade en barque !
Que dire de la montagne des montagnes
Toujours verte ?
Elle a amassé des beautés divines
L’ombre et la lumière y séparent aube et crépuscule
De ses flancs naissent des nappes de nuages
Qui cachent le retour des oiseaux migrateurs
Je souhaiterais accéder au plus haut sommet
Pour y voir la houle interminable des monts alentour