Les quatre fantastiques

Ils ne s’agit pas des héros de notre mythologie moderne, issus de l’imagination des « marvel comics », mais des fondateurs juifs de notre culture contemporaine, émancipés de leur religion, Spinoza, Marx, Freud, Einstein.
Spinoza nous a appris que le tout est un.
Marx a critiqué l’économie politique.
Freud a analysé le refoulement de la sexualité.
Einstein a fondé la relativité en physique fondamentale.
La philosophie ne dit pas le vrai, elle nous donne des armes logiques pour démêler quelques chose du vrai. Spinoza fonctionnait suivant la logique mathématique d’Euclide, le fondateur grec de la géométrie. Si on introduit l’Histoire, comme l’a fait Hegel, admirateur de Spinoza, le Tout s’éloigne.
Marx n’a pas prétendu créer une nouvelle économie politique. Il a montré que, pour que le profit capitaliste subsiste, il fallait la lutte des classes au profit de la classe dirigeante.
Freud avait peu de choses à dire sur le sexe, beaucoup sur les effets multiples de son refoulement, nécessaire pour qu’il y ait une culture. Mais cette culture s’accompagne de pathologies diverses.
Pour Einstein, lui aussi admirateur de Spinoza, tout est relatif dans le sens que tout est lié. Mais aussi dans le sens qu’il n’y a de sens que dans le relatif.
Nous n’avons dépassé aucun de ces quatre auteurs.