Le pari de Pascal à l’envers

Pascal pariait sur l’existence de Dieu. Je parie sur l’absence de Dieu.
Nous parions tous les deux parce que nous ne sommes sûrs de rien. Nous ne pouvons pas prouver que Dieu existe. Nous ne pouvons pas prouver que Dieu n’existe pas.
A l’argument cosmologique : Il a bien fallu un Dieu pour créer le monde, il est facile de répondre que le monde s’est créé tout seul. La physique théorique est proche de réponses sur ce point. Elle seule est responsable de nos idées sur l’infini.
A l’argument ontologique : Le concept de Dieu est si parfait qu’il comporte son existence, il est facile de répondre que ce raisonnement est fallacieux. Rien n’est plus parfait que ce qui n’existe pas.
Parier sur Dieu à cause du Paradis est imbécile. Mon Dieu, s’Il existait, donnerait le paradis à ceux qui se comportent humainement et pas seulement à ceux qui l’adorent. Je ne supporte pas un Dieu narcissique qui exige qu’on l’aime.
Pour vivre aussi bien que possible suivant mes critères je n’ai pas besoin de l’hypothèse Dieu.