Epitomé 6 : Blaise Pascal

Petit résumé de la formation de ma pensée
Epitome 5 : voir le 25/8/2015
Mots-clefs pour épitomé 6 : Propédeutique-Dialectique-Existentialisme-Fragments-Critique
Blaise Pascal est un excellent initiateur à toute pensée future. il me parait nécessaire pour toute réflexion à venir. Il doit être l’un des maitres de notre propédeutique.
Pourquoi ? Parce que qu’il initie une dialectique, c’est à dire une conscience des contradictions naturelles et humaines, principalement humaines. Il appelle la contradiction « contrariété ». Il commence à pratiquer l’art des contraires qui caractérisent l’existence humaine.
Dans les années cinquante on faisait de Pascal le précurseur de l’existentialisme, en vogue à l’époque, par son attention aux troubles que nous rencontrons au quotidien.
Une phrase-clef chez Blaise : « L’homme n’est ni ange ni bête et celui que veut faire l’ange fait la bête ».
Quelque chose qui m’a beaucoup plu chez Pascal est qu’il n’est disponible que par fragments qu’on appelle « Pensées », ce qui laisse une grande liberté au lecteur. J’ai retrouvé ce plaisir avec Héraclite. J’aurais voulu procurer une satisfaction du même ordre à un moindre degré avec mes « fatrasies ».
Si on disposait du texte en continu, « l’apologie de la religion chrétienne », dont les « Pensées » sont le brouillon, on ne découvrirait plus la même richesse d’autant plus que certaines de ces pensées, incongrues, n’auraient pas été conservées.
Le résultat de cette analyse est que Pascal est le maitre des esprits critiques, précurseur à sa façon de la « critique de l’économie politique » de Marx et, à un moindre niveau, de ma « critique du politique ».
Pascal est un sceptique croyant. Son scepticisme existentiel laisse toute sa place à sa foi. Nous pouvons en avoir une autre : remplacer Dieu par « l’émancipation de l’humanité » ( Karl Marx ).