Par des rocailles escarpées je découvre un vallon perdu
Moins de dix familles des huttes délabrées couvertes de branchages
Que soutiennent quatre pieux
On dirait des nids d’oiseaux
Le soir on y grimpe dans les nuages
Je me méfie des tigres des léopards
Indécis je n’ose pas crier aux carrefours
C’est la nuit Où trouver un abri ?
*
Le bruit de ces flots ressemble au tonnerre échappé de la faille d’un roc
Deux falaises ne sont plus séparées que d’un trait de ciel bleu
Les formes évoquent les grands singes du fond des âges
Et les brumes malsaines des sauriens nauséabonds
J’aurais aimé explorer ces abîmes profonds