Lyr 46

L’eau est glaciale
Le vent lacère la peau
Sur l’étendue de sable
Le soleil s’attarde

Ici les siècles se recouvrent d’une poussière jaune
La savane est fleurie par des ossements blancs
Un tapis de mousse rouge
Me sert de jardin

Les fenêtres en montagne
Regorgent de verdure
Je t’envie de prendre ton vin
Au milieu des papillons voltigeant dans ton rêve

L’oie sauvage aspire au bleu du ciel
Elle n’a pas besoin de l’air
Pour s’élever dans le vent
Elle s’abrite derrière un nuage