Lyr 48

Seul en voyage
Je ne regrette rien
Je trempe mes cheveux
Dans la source fraîche et claire

Je me laisse retenir par le clair de lune
J’ai en tête la figure du vieux pêcheur
Avec son chapeau conique
Sa courte barbe d’un blanc éclatant

Le vieux pêcheur est calme et immobile
Il ressemble à une aigrette sur le sable
Nous n’avons en partage
Qu’un coeur de nuage

L’espace est sans limites
Les feux s’éteignent
Tout attend l’aube
Mon errance n’est pas celle des oiseaux