Lyr 47

Au pied de ma masure
Un sentier longe la rivière
Les brumes lumineuses
Se déchirent en choeur

La porte de bois
S’ouvre sur le calme
Accompagné de la lune de montagne
L’âne revient en brayant

L’étang aux lotus rouges
Offre une eau qui purifie le coeur
Au delà des mots
Tout est saveur

Bientôt l’aube ourlera
Les monts de l’est
Aux dépens de la voie lactée
Je savoure mon thé d’émeraude