Lyr 50

Chaque pas m’apporte une nouvelle fraîcheur
J’aurais bien besoin de ta présence
Je lave mes vêtements dans l’eau douce
Hors des nuages j’entends coqs et chiens

La lune veille sur nos rencontres
Je gravis le mont en quête de la pureté
Pas à pas je me rapproche
De la nature non révélée

Le firmament purifie les montagnes
Le couchant éclaire le fleuve
La porte garde la beauté de l’heure
La lune émerge déjà du crépuscule

Le maître lointain vit dans une hutte
Sa sente est suspendue
Au flanc du pic solitaire
J’aperçois la lueur de sa lampe