Lyr 51

Le coeur palpitant est soudain gagné par la paix
Le maître joue de son luth aux nuages harmonieux
Ainsi fait-il entendre les eaux
Au coeur du vide danse le fleuve

Tout voyageur est submergé par l’écoute
Une pure mélodie qui livre le mystère obscur
Les platanes soupirent
Les iris sont blancs pour exhaler des fragrances étranges

L’eau vive caresse les rives
Un vent plaintif disparait
La musique est terminée
Toute présence est effacée

Seuls quelques monts bleuissent
La pluie tombe sur la mer
L’écume incrimine l’arbre dans la brume
L’archipel sombre est près de s’envoler