Lyr 52

Savez-vous s’il y a un démon des eaux ?
Les têtes éclatent dans le monde en colère
La moindre pensée est démantelée
Par les vagues déchaînées

La pensée se tend
Vers le lointain des humains véritables
Notre esquif est trop frêle
Nous ne réussirons pas la traversée

Nous sommes pourtant tenus par le désir
De découvrir l’île au mont pourpre
Oiseau géant oiseau montagne
Je voudrais tant être fulgurant conne toi !

Je suis seul à chérir les herbes cachées
Un oiseau jaune chante dans le feuillage
Monte la crue chargée de pluie
Une barque dérive devant l’embarcadère désert