Les dompteurs de la terre
Observaient les signes du ciel
Etalant leur superstition
Faute de méditation
Les flots fauves
Avalent les rames
La rumeur traine
Des ondes pleines
Je jette un grain dans le sillon
Alors qu’il en faudrait des poignées
Les moissons les plus belles
Sont immatérielles
j’apprécie les voix graves qui se taisent
Par scrupule de conscience
La colline paraît noire
Que nous reste-t-il à boire ?