Merci à Joyce pour sa critique d’ENLIVREE
rédigée sur son blog, L’ENLIVREE
Un matin, une femme découvre sur son perron un étrange paquet qui contient le journal d’une jeune femme : Romane. Cette dernière y relate une étrange expérience, celle des femmes enlivrées. En effet, il apparaît que les chefs d’œuvre ne naissent pas de l’esprit fertile de leurs auteurs mais plutôt… d’utérus de femmes qui les portent à la manière d’enfants pour une durée variable. Le récit de Romane rend compte de la totalité de sa « grossesse » jusqu’à l’accouchement.
Exactement comme une grossesse traditionnelle, la grossesse d’un livre se manifeste par différents symptômes : vomissements de lettres, obsession pour un mot ou une expression liée à la littérature ou encore frénésie de la lecture ou de l’écriture. C’est finalement toute une conception de la littérature et de l’acte d’écrire qui se dégage de cette métaphore filée.