PORTAIL ARTISTE – Laurence Dionigi

Dionigi Laurence

Ecrivains
Alpes-Maritimes
06000
Nice

http://www.webtvnice.com/laurence-dionigi/

http://www.dailymotion.com/video/xm3p2l_ovvr-du-31-10-11-sur-nice-azur-tv-enlivree_lifestyle

http://twitter.com/#!/dionigilaurence

ENLIVREE (Ed.l’Harmattan) – Roman

Mais qu’arrive-t-il à Romane, fille de Romain Ryga et d’Anna de Lesnoail ? D’où lui viennent ses étranges obsessions de la page blanche, ses vomissements inexpliqués de lettres de l’alphabet et surtout l’assouvissement de ses nausées matinales uniquement par l’écriture ou la lecture ? Cette jeune Parisienne qui mène une vie bien rangée ne comprend absolument pas ce qui lui arrive. De quel mal mystérieux souffre-t-elle ? Ni la médecine traditionnelle, ni la parallèle ne pourront l’aider. Seul un éditeur lui révélera un secret jalousement gardé, celui des femmes enlivrées. Cette grossesse insolite inquiète et affole Romane malgré les rassurantes rencontres organisées auprès des grandes figures féminines du paysage littéraire. La jeune femme se confiera à son journal intime et c’est Colette qui le découvrira et partagera ses émotions pendant ces dix mois d’absurdisme. Pourquoi elle ? Elles ne se connaissent même pas…

A travers son 6ème ouvrage, notre auteure invite le lecteur à découvrir ou à redécouvrir nos belles plumes de la littérature française par le biais d’un jeu de piste original alimenté par des rebondissements teintés d’absurdisme. Une immersion au cœur de l’écriture commence. Esprit cartésien, s’abstenir !


TEQUILA ET SOMBRERO (Ed.Edilivre) – Recueil de nouvelles

Ce recueil de nouvelles vous invite à découvrir un autre visage du Mexique, loin des clichés habituels véhiculés par les médias. Le lecteur sera vite séduit par la survivance des rites ancestraux des Amérindiens, par l’intemporalité du passé précolombien et la combativité au quotidien des habitants de ce pays de plus de 100 millions d’âmes. Ces petites histoires sont en grande majorité tirées de faits réels, vécus ou rapportés. Certaines débordent de tendresse, d’autres ont un goût amer et beaucoup sont à peine croyables.

LE RETOUR DES RHINOCEROS (Ed.Edilivre) – Théâtre

Nous sommes dans les années 2070 dans un monde où le silence prédomine car s’exprimer est devenu un luxe. Depuis la vaccination massive contre la grippe H5N1 de la population, une majorité souffre d’un étrange mal : plus on parle, plus on devient muet. Les personnes communiquent entre elles en langage des signes ou via l’activation de bons à parler. Ainsi les manifestations, l’enseignement, les plaidoiries, les conversations et même les chanteurs n’existent plus car chacun songe à préserver son précieux capital-mots. Il n’y a plus de communication. Le groupuscule F.U.C.R (Front Uni Contre les Rhinocéros) cherche la vérité et incite à la révolte. Y-parviendront-ils ?

L’auteure invite à méditer sur l’incongruité de notre société.

Villas historiques du pays niçois (Ed.Baie des Anges) – Nouvelles
Un concours, huit nouvelles, huit auteurs.
Laurence Dionigi nous embarque sur le site de l’Observatoire de Nice. Sorti le 1er octobre 2012.

L’auteure :

Laurence Dionigi a vécu en Espagne, au Chili puis au Mexique où elle a été chroniqueuse de façon hebdomadaire dans le quotidien mexicain La Voz del Caraibe, de manière ponctuelle dans la Cronica et le magazine littéraire Tropo a la Una. Depuis son retour en France, elle a publié quelques chroniques dans le magazine FAL-Mag, a écrit quatre recueils de nouvelles dont trois sur le Mexique, publié un roman et une pièce de théâtre. Également, pendant 6 ans elle a animé une émission littéraire sur radio Fréquence K – 103.4 FM. A présent, elle s’attèle à organiser une rencontre littéraire FEMIN’AUTEURES qui se déroulera en mars 2013 à Antibes dans le cadre de FEMIN’ARTE.

Galerie:
littérature, absurdisme, conte,
Voyage, Mexique, nouvelles, roman, Nice

CRITIQUE sur le blog littéraire L’ENLIVREE by Joyce

Merci à Joyce pour sa critique d’ENLIVREE

rédigée sur son blog, L’ENLIVREE

Un matin, une femme découvre sur son perron un étrange paquet qui contient le journal d’une jeune femme : Romane. Cette dernière y relate une étrange expérience, celle des femmes enlivrées. En effet, il apparaît que les chefs d’œuvre ne naissent pas de l’esprit fertile de leurs auteurs mais plutôt… d’utérus de femmes qui les portent à la manière d’enfants pour une durée variable. Le récit de Romane rend compte de la totalité de sa « grossesse » jusqu’à l’accouchement.

Exactement comme une grossesse traditionnelle, la grossesse d’un livre se manifeste par différents symptômes : vomissements de lettres, obsession pour un mot ou une expression liée à la littérature ou encore frénésie de la lecture ou de l’écriture. C’est finalement toute une conception de la littérature et de l’acte d’écrire qui se dégage de cette métaphore filée.

LECTURE DU ROMAN ENLIVREE AU THEATRE DE LA MARGUERITE LE 7 MARS à 20H30 !

VENEZ NOMBREUX AU 15 ème FESTIVAL DE FEMIN’ARTE QUI SE DÉROULERA à ANTIBES DU 29 FÉVRIER AU 10 MARS 2012 !

A cette occasion, le roman « Enlivrée » de Laurence Dionigi sera lu et joué par la troupe de comédiens du Théâtre de la Marguerite le mercredi 7 mars à 20h30 (entrée libre).

Fémin’lecture

Laurence Dionigi
L’enlivrée

Mercredi 07 mars 2012 – 20h30

Antibes – Café-Théâtre Scène-sur-Mer
Place Nationale, 25 rue Sade (au 1er étage du restaurant La Cascade)

Café-théâtre Scène sur mer Place Nationale, Vieil Antibes (25, rue Sade)

Entrée libre dans la mesure des places disponibles.Réservation conseillée.

Infos programme: www.feminarte.fr

CHRONIQUE DE CELINE DU BLOG ENLIVREZ-VOUS.

Merci à Céline de Bruxelles pour sa sympathique chronique que vous pouvez consulter sur son blog: http://www.enlivrezvous.fr

22 novembre 2011

« Enlivrée » de Laurence Dionigi

Enlivree Romane, 23 ans, fille de romain Ryga et de Paul sur le point de réussir son master d’optique, voit son quotidien bouleversé par d’étranges symptômes… Envie subite et irrépréssible de lire ou d’écrire, vomissements d’encre, prise de poids : quelle est donc la cause de ces maux qui lui font perdre prise sur sa vie et passer pour une déjantée ? Ce pourrait-il qu’elle soit « enlivrée » ? Mais comment peut-on accoucher d’un chef d’oeuvre ? Heureusement, elle croiser sur son chemin Eugène Coiones, François Laisrabe, Marguerite Rasdu, des personnes averties qui pourront l’aider dans cette expérience bouleversante…

Ce court roman exploite la métaphore de l’écriture comme d’une gestation et de l’achèvement d’une oeuvre comme d’un accouchement. Métaphore certes très connue mais utilisée ici avec beaucoup de fantaisie et d’humour. Le récit se tisse comme un jeu de piste à travers les anagrammes et citations d’écrivains de renom. Un lecture amusante donc, avec des touches d’absurdes savoureuses et un paysage littéraire agréable. Cependant, les déboires du personnage de l’héroïne sont parfois inégaux et l’on se lasse un peu de la voir passer en revue tous ces ex (Romane compte dans ses conquêtes pas moins que Charles Delairebeau, Paul Lainever, Jacques Vertpré, Antoine de Saint-Ryexupé, Louis Gonora…). L’idée est sympathique mais le tout manque un peu d’étoffe pour devenir un grand roman. Reste un très bon divertissement !

Merci à l’auteur pour l’envoi d’Enlivrée à Enlivrez-vous 🙂 !

Céline

CHRONIQUE D’EMILY SUR SON BLOG, ENLIVRONS-NOUS !

Un grand merci à Emily de chroniquer Enlivrée sur son blog, Enlivrons-nous!

CHRONIQUE REDIGEE PAR EMILY: 29 octobre 2011

Le processus de création littéraire a souvent fait l’objet de questionnements et d’œuvres de fiction. Enlivrée conte l’histoire d’une jeune femme qui se trouve « enceinte d’un livre ». C’est avant tout une jolie métaphore sur l’acte d’écriture.

Qu’arrive-t-il à Romane? Subitement, la jeune fille à la vie jusque là bien rangée se met à souffrir d’insomnies, de boulimie de lecture et d’écriture, ainsi que de vomissements mystérieux de lettres de l’alphabet. La jeune femme va se découvrir une grossesse bien insolite.

Le thème a peut-être été déjà traité, mais la façon dont Laurence Dionigi aborde la création littéraire est pour le moins originale. Bienvenue dans le monde de l’absurde, où une femme peut être enceinte d’un livre. Du monde « normal », nous basculons progressivement dans une métaphore à la fois jolie et pertinente, via l’évolution de Romane. Le lien entre grossesse et écriture saute aux yeux : quiconque écrit s’est sûrement déjà fait le réflexion, et considère son œuvre comme son bébé…Laurence Dionigi parvient à surmonter l’évidence, à aller au-delà, pour créer une jolie fable, délicieusement absurde.

Jeune fille sans histoire, comme les autres pourrait-on dire, Romane ne se distingue que par ses fréquentations, des jeunes gens dont les noms ne sont pas sans évoquer de grands noms de la littérature française. A titre d’exemple, sa meilleure amie s’appelle Aurore Dupin, ce qui n’est autre que le véritable nom de Georges Sand. C’est pourtant sur les frêles épaules de Romane que tombe cette lourde charge : mettre au monde un livre.

Une tâche qui n’est pas sans effrayer la jeune femme, et sans évoquer la peur de toute future mère à l’idée de la responsabilité qui lui incombe désormais. Cependant, la grossesse de Romane est d’une part, exceptionnelle, de l’autre non désirée. La jeune femme s’inquiète : son état la poussera à consulter divers spécialistes, de la traditionnelle gynécologue aux médecins plus contestables. Enfin, son chemin croisera celui d’un éditeur.Un véritable jeu de pistes s’amorce.

L’on aime, donc, pour cette métaphore filée, mais également pour le style de l’auteur, vif et fluide. De fait, Enlivrée est un livre qui se dévore. Le lecteur n’a qu’une envie : résoudre le mystère, savoir ce qui arrive à la jeune femme. C’est un joli conte, qui ravira hommes et femmes.