APC 135

Je suis assis sur un tertre qu penche vers un lac
Les sommets de la montagne sont d’un bleu sombre
Dans la forêt aux longs bambous on n’entend pas la musique des immortels
Je vois un cygne volontaire
Ici on peut distinguer l’eau et le ciel
Là on rencontre la pluie et le vent
Dans mes rêves de printemps l’immensité des périples anciens….
Je me complais à lire le savant livre des eaux

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Votre stature et votre force énorme
Vous vous considérez comme un homme du peuple
Mais votre épée occit volontiers
On a ruiné votre maison, vous vous êtes caché
Avec les femmes aux manches rouges
Vous vous adonnez aux chants et à la débauche
Il est bon que votre luxure ne vous tue pas
Si vous reprenez le pinceau et l’encrier
Vous égalez les maîtres en calligraphie
Jusqu’à la mort personne ne vous comprendra
Vous qui avez émigré pour bien vivre