PCA 68 DF

…. J’ai été candidat aux examens impériaux
…. Tous mes espoirs se sont effondrés
Je suis pauvre et seul
J’ai composé des vers
Aucun ne m’a sorti de l’obscurité
Depuis dix ans je chevauche la même mule
Je me nourris comme un vagabond
Je tape timidement à la porte des richards
Je respire la poussière de leurs chevaux au galop
Lie de vin et reliefs de mets froids
J’avale fierté et larmes
Un édit impérial a ravivé l’espoir d’être enfin reconnu
J’étais comme un oiseau jeté du ciel
Ailes repliées et liées
Une carpe jetée sur un rocher
Sans pouvoir nager
Je ne mérite guère votre générosité
J’apprécie votre bonté sincère

Si tu tends un arc prends le plus grand
Si tu choisis une flèche prends la plus longue
Si tu veux abattre un ennemi vise sa monture
Si tu veux vaincre des rebelles capture leur chef
Il y a des règles et des limites dans la tuerie
Chaque pays a des frontières
Pourquoi s’évertuer à faire couler le sang ?