Parcourir le labyrinthe des sourds

Parcourir le labyrinthe

Des sourds

Symphonie amoureuse

En bouche


Déployer sa toile

De transparence

Au bord de l’océan

Faisant mine de dormir

Dans l’orange du soleil

Qui se couche


Et apprendre

À son cœur éprouvé

Par l’insoutenable fracture

L’exercice du pardon


Que faut-il d’autre

Pour sortir du temps

Et de ses lamentations ?


Peut-être

Un grain de folie

Planté dans

Ses limitations !

Maria Zaki (Extrait de « Soudain les roses pourpres », 2012).