L’ange sauvage du désert

L’ange sauvage du désert

Lance le compte à rebours

Et s’envole sans faire de bruit

C’est la mille et deuxième nuit

La nuit de personne

Shéhérazade se dissimule

Dans un vœu de silence

A nos risques et périls

L’aurore surgissant de la nuit

Sera sans porte ni fenêtre

Comme un mur aveugle

Notre hôte du langage

Frissonne à la fin du conte

Enchaînée à jamais

Dans les puissances du doute !

Maria Zaki (Entre ombre et lumière, 2007).

Commentaires :

Maria Zaki dit :

25/06/2011 à 20:38

Je sais bien qui tu es, chère Hind. Je crois que notre dernière rencontre remonte à dix ans. Je te remercie vivement pour l’intérêt que tu portes à mes écrits et bienvenue sur le blog !

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Hind Salama dit :

25/06/2011 à 17:23

Bonjour Maria,
On ressent que ta poésie est si riche et si proche de nous. Par la construction d’images poétiques fortes et profondes, tu nous fais penser à nous-mêmes ; à nos joies, à nos désirs, à nos rêves en plein jour, à nos chagrins, à nos peurs… etc.
Je viens de découvrir tes livres et tes poèmes, je suis une amie de Latifa.

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un amoureux de l’océan dit :

20/06/2011 à 15:34

J’ai lu et relu attentivement ces derniers poèmes avant de me joindre à cette discussion, et voici ce que j’en conclue. Maria Zaki nous montre comment elle déconstruit un paradigme pour doser les modalités et les enjeux de son assimilation. Il faut noter qu’elle agit souvent ainsi.