Du haut de ma sagesse

Du haut de ma sagesse

Tout à fait improbable

Une question oscille :

Comment bien vivre ?

Marquant le « si »

A chaque seconde

Ma pendule continue son jeu

Quand je n’arrive plus à suivre

Je récite des litanies

Arrachées au soleil de minuit

Suivant la boule

Au bout du fil

Mon regard balance

Entre plein et vide

Entre sphère et spirale

L’illusion est totale

Malgré mes efforts

Le va-et-vient se précipite

Et la question devient :

Comment bien mourir ?

Maria Zaki (Le velours du silence, 2010).

Commentaires :

El Alaoui Saïd dit :

09/07/2011 à 12:48

Poème très profond. Je reprends ces trois vers :
Marquant le « si » / A chaque seconde / Ma pendule continue son jeu.
Je crois que par « si » Maria veut dire « si c’est le moment de mourir ». Elle suggère qu’il faut être toujours prêt à partir, même si la pendule continue son jeu puisque la seconde où il faudra mourir finira par arriver, tôt ou tard. Sa sagesse n’est pas tout à fait improbable comme elle voudrait nous faire croire…

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Lotfi dit :

07/07/2011 à 17:10

Léonard De Vinci a dit : Comme une journée bien remplie nous donne un bon sommeil, une vie bien vécue nous mène à une mort paisible.
Avec toutes mes amitiés

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Hind Salama dit :

06/07/2011 à 16:03

Si une personne est sereine devant la mort, c’est qu’elle a su vivre sereinement. « On meurt comme on a vécu » dit le proverbe.