Le corps agité de soubresauts

Image :  Rayon vert

Le corps agité de soubresauts

Toute la nuit je t’écris

Flammes

Qui dansent par-ci

Ondes

Qui tremblent par-là

Toutes me franchissent

Pour aller vers toi

Nuées d’étoiles

Filant entre les jointures

Mal colmatées

De mon âme

Et je n’ose plus respirer

De peur de rompre le charme !

A l’aube

Je ferme les yeux

Et me laisse glisser

Dans le sommeil

Avec la bénédiction

De ton aimance

Qui a transformé

En velours

La dureté de mon silence !

Imperturbable

Un chat passe

Tout près de moi

J’envie sa sagesse

Et la lente mélodie

De son corps !

Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).

Commentaires :

Maria Zaki dit :

29/12/2011 à 18:14

Merci ma chère Bahia, et BONNE ANNEE à tous !

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Al ali bahia dit :

25/12/2011 à 20:31

bonjour Maria,
Tout d’abord je voulais te dire que la peinture associée au poème est magnifique, un phénomène aussi rare et aussi beau ,il fallait y penser!!!
le poème me plait beaucoup
bisous et bonne année !

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Hind Salama dit :

18/12/2011 à 19:44

J’aime beaucoup ce poème et surtout la chute où il y a un très bel hommage au chat. Comme on dit, Le chat est le grand ami des écrivains et des poètes…

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Luc dit :

15/12/2011 à 18:24

Respirez tranquillement, chère poétesse, le charme ne risque pas d’être rompu !