Une fable dit

Une fable dit :

Quand elles ne tombent pas dans un puits

Les tortues volent avec les papillons…

Pour que nos corps s’élèvent

Dans un même songe

Il suffit qu’un ange

Devienne notre ami

Qu’il nous confie son secret

Dans cette chambre

Allumée de romance

Rien n’est plus vrai

Qu’un moment partagé

Au travers d’une fenêtre

Ouverte à moitié

Que les voyageurs du temps

Nomment Aimance

Comme eux

Nous allons aussi loin que

Nous portent nos pas

Sous l’oeil d’un rideau tiré

Pour nous rapprocher dans

Pareille immensité

Coupables et innocents

Nous rendons hommage

A la complicité qui nous unit

Nous l’inscrivons sur nos coeurs

En douceur

Sans oublier la ferveur

De notre cher ami !

Maria Zaki (Entre ombre et lumière, 2007).

Commentaires :

El Alaoui Saïd dit :

15/01/2012 à 15:56

C’est un très beau poème ! Le début me rappelle un dicton marocain qui dit : “quand une tortue tombe au fond d’un puits et qu’elle en fait le tour, elle dit je viens de parcourir le monde.” Alors mieux vaut éviter de tomber dans un puits

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bahia dit :

15/01/2012 à 12:03

bonjour Maria,
ton poème est magnifique ,c’est un moment d’évasion du monde réel ,merci !!
bisous

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Jacques Herman dit :

10/01/2012 à 12:44

Le texte se lit comme une caresse de mots qui imprègnent le lecteur à la manière d’ un parfum. C’est précisément la fonction de la poésie.