La langue qui me parle

La langue qui me parle

Se pratique en miroir

Elle hante les lignes

Cristallines du cœur


À la limite indécise

Entre l’objet

Et son image

Se trouve

Sa part meilleure


Zone floue

Zone claire

L’amour en-dessous

Sans frontière !

Maria Zaki (Soudain les roses pourpres, 2012).

Commentaires :

Fadila dit :

10/06/2012 à 11:55

Bonjour Maria,
J’aime beaucoup ce poème, surtout les deux premiers vers.
Bonne inspiration !

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Jacques Herman dit :

07/06/2012 à 21:59

Un petit côté Rembrandt dans le recours au clair-obscur qui demeure le meilleur compte-rendu de la vie. Bravo.