Le ruisseau coule

Aux confins du silence

Le ruisseau coule

Il barbouille son visage

D’un morceau de ciel

De deux ou trois nuages

Au gré de son humeur


Inutile de préciser

Qu’il ne s’inonde pas

De questions

Sur sa longueur

Sur sa largeur

Ni sur sa profondeur

Maria Zaki (Inédit, 2015).