C’est le moment de lire
Le tatouage de la mémoire
Comme on lit
Les lignes de la main
Ce qu’on s’avoue
A peine
Nous bouleverse
Le signe caché
Qui manifestement
Coule dans nos veines
Réclame l’art
Dans la pensée
Et de l’infini
L’ivresse
D’aucuns
D’ici et d’ailleurs
Nous ont cru victimes
D’autres nous ont pris
Pour des coupables
Mais l’ordre spatial
Du symbolique
Revient sans cesse
Irréfutable
Maria Zaki (Extrait de « Le chant de l’aimance », 2018).