Toutes les cordes
De mon luth corporel
Vibrent
Sous la lumière
Des herbes folles
D’un rêve sensuel
Dans lequel
Mon poème projeté
Sur le mur de ta solitude
Achève le doute
De ton champ sauvage
Toujours prêt
A convoiter
De l’encre noire !
Mon cœur se cache
Sagement
Dans une rose rouge
Pourvu que
L’alchimie des couleurs
Eclose entre tes doigts
Et les feuilles blanches
De notre destin !
Maria Zaki (Sillages 78, 2011).
Commentaires :
El Alaoui Saïd dit :
28/06/2011 à 17:21
Percevoir l’être humain comme un instrument de musique m’a toujours séduit et en plus le luth (de l’arabe العود al-`ūd) me plaît tout particulièrement. Très bonne idée !
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26/06/2011 à 20:36
Très beau ! Il faut toujours écouter son cœur surtout s’il a la discrétion d’une rose.