La nuit en floraison
Te veut et t’appelle
C’est dit-on
L’heure douce
Du printemps de la poésie
Captés
En lisière de l’oubli
Des vers dépouillés
De leur bruit
Des vers vêtus
De leur mélodie
Emergent de toi
Malgré toi
Une pluie de pétales
Te mouille les lèvres
En attente de joie
Un rêve inavoué
Te fait signe
D’entre les brumes
De l’idéal du moi
Tu étreins son tronc
Tu t’accroches
A l’une de ses branches
Pendant qu’une autre
Envahie d’oiseaux
Te sourit !
Maria Zaki (Inédit, 2012).
Commentaires :
Marie dit :
10/04/2012 à 13:33
Chère Maria, ces vers font resplendir le printemps ! Je lis tes poèmes toujours avec énormément de plaisir.