L’œil solaire
Tient peu compte
De la tempête
Brusque et passagère
Pour faire tomber
Craintes et peurs
Il secoue les cils
Pendant que la marée
Lave les paupières
En l’absence du phare
Qui signale les récifs
Il entretient
Une légère méfiance
Des nuits dépourvues
De lune sincère
Maria Zaki (Inédit, 2013).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
10 mars 2013 à 12:23
Ton écriture demeure toujours sobre et élégante avec des images fortes qui s’imposent ça et là, comme une brise qui touche le coeur délicatement et qui confine au texte, belle et naturelle sobriété.
Écrire une réponse
bahia dit :
8 mars 2013 à 16:21
Bonjour Maria,
Très joli poème qui nous inspire et nous invite à voir l’oeil du soleil d’un autre oeil .
bisous
Écrire une réponse
Houria dit :
7 mars 2013 à 13:15
Très beau poème, tout en élégance.