Ai-je franchi la porte ?
Oui, peut-être
Je me suis délestée
Du poids de mes chaînes
Sous une lune de passage
Effacé l’oubli de mes yeux
Et replanté mon grain de voix
Comment ai-je franchi la porte ?
En suivant un corps pressé
Blotti dans le mien
Qui n’avait plus d’attaches
Autres que les étoiles
Emportant sept épis de blé
Et un vieil olivier
En hommage à mon pays
Il était une fois
Un amour entre lui et moi
Et la porte s’est-elle refermée ?
Oui, le soir où un inconnu
Pleura mon départ !
Maria Zaki (Entre ombre et lumière, 2007).
Commentaires :
Luc dit :
21/12/2010 à 12:21
Ces derniers poèmes sont à la fois beaux et poignants…