J’ai traversé l’océan
En évitant tous
Les poissons
Humains et inhumains
A la fin
J’ai accosté à tes pieds !
C’est étrange
Comme je sens
Couler dans tes yeux
La musicalité des vagues
Le chant des vents marins
Et la navigation d’un esprit
D’une lucidité intraitable
Toi
Qui n’aimes pas nager !
Maria Zaki (Inédit, 2011).
Commentaires :
Hind Salama dit :
15/08/2011 à 16:30
Une lucidité intraitable implique une solitude sans frontières …
Amitiés
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01/08/2011 à 11:37
J’aime beaucoup ce poème et ce que j’ai trouvé très original c’est : tous les poissons humains et inhumains. D’habitude, on dit : les petits et les gros poissons 🙂
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29/07/2011 à 16:15
Très beau poème. Un exemple concret de ce que Paul Valéry a dit: « Méditer en philosophie, c’est revenir du familier à l’étrange et, dans l’étrange, affronter le réel. » Ce poème est une méditation bien menée.