La rose pourpre que
Je n’ai pas coupée
Frappe à ma porte
Comme un étranger
Elle le fait de nuit
Car elle ne sait
Rien de ma vie
Elle qui ignore
Les portes qui ferment
De dehors
Et celles qui ferment
De dedans
Se dit prête à sacrifier
Son lit de terre
Et son toit de ciel
Pour un peu d’eau
Dans un récipient !
Maria Zaki (Inédit, 2012).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
26/03/2012 à 9:17
Une belle architecture du texte soutenue par des oppositions: dedans-dehors, ouvert-fermé, terre-ciel, etc.
Une forte résonance. Un texte qui ne demande qu’à être lu.