Quand le moi se déchaîne
À l’instar de la mer à marée haute
Et que l’on se risque à le poursuivre
Mieux vaut connaître ces gestes :
Effacer toutes les déchirures
Que les vents violents dessinent
Sur ses voiles intérieures
Malgré les phares éteints
Scruter la carte de son front
Par-dessus l’épaule de la lune
Pour guetter du destin un signe
Fermer le livre des tempêtes
Pour éviter de tomber dans
Le piège de disparaître
Bâtir un port secret
Dissimulé de toute terre où
Être est pareil à ne pas être !
Maria Zaki (Entre Ombre et lumière, 2007).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
30/07/2012 à 12:27
Un poème plein de profondeur et de vérité.