Quand ta présence
Tant voulue
Soutenue
Défendue
Se déploie entre
Mon aile droite
Et mon aile gauche
Je perce les dunes
Et prends mon envol
Je chevauche les ombres
Et ma nuit devient
Plus claire que le jour
La lumière de l’aimance
Apparaît de mes manques
Et de sa désinence
Surgit ma naissance !
Je disperse mes mots
De-ci, de-là
Sans déranger les sauterelles
Qui sommeillent
Ni les roses de sable
Qui s’éveillent
Je fais rêver
Tout ce petit monde
Sans promettre
Un feu sans cendres
De temps en temps
Je nuance mon silence
De ton encre
Sans m’égarer
Dans les dédales
De l’évidence !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
Commentaires :
El Alaoui Saïd dit :
28/09/2012 à 20:20
Sublime ! Peut-être que vous dispersez vos mots de-ci, de-là, mais ils ne ratent pas leur cible en nous…