Quand elle ferme
Les portes du jardin
De son cœur
Sans faire de bruit
Elle entend
Un vieux figuier
Rire dans ses fruits
Franchement intriguée
Elle s’en approche
En douceur
Il semblait
Plus ou moins grand
Selon les jeux
De lumière
Tu veux toujours
Tenir tête
Aux grands vents ?
Lui dit-il
En se gaussant
Maria Zaki (Et un ciel dans un pétale de rose, Poèmes entrecroisés, 2013).
Commentaires :
El Alaoui Saïd dit :
18 mai 2013 à 20:36
Félicitation chère Maria pour ce nouveau-né. Je le lirai avec plaisir et intérêt.
C’est bien d’emprunter les chemins des symboles. Ici le figuier, arbre hautement symbolique qui a nourri l’homme et ses animaux depuis des siècles. Avec l’olivier, ils symbolisent le courage, la générosité et la pérennité « Attini wa zaïtouni… »
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Jacques Herman dit :
15 mai 2013 à 13:57
Ce sont les portes que l’on ouvre sans clé pour le bonheur de la découverte de lumières toujours renouvelées.