Qu’on se débarrasse
Des ombres basses
Comme de la haute
Obscurité
N’en déplaise
Aux bosquets !
Hurle l’ingénu
À rebrousse-plumes
Offensées
Toutes les branches
S’écartent
Et les bois se noient
Dans la lumière
De jour en jour
L’oiseau déguste
Son malheur
Lances et flèches
Le pourchassent
En long et en travers
Maria Zaki (Et un ciel dans un pétale de rose, Poèmes entrecroisés, 2013).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
14 juin 2013 à 16:25
Tu laisses toujours parler les voix de la nature: la lumière et les ténèbres, les arbres et les oiseaux. Ce sont les voix de la sagesse éternelle, les voix qui nous servent de guide et qui ne peuvent donc pas nous égarer.
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bahia dit :
14 juin 2013 à 12:56
Bonjour Maria,
J’ai beaucoup aimé ce poème, il va droit au cœur .
Bonne continuation!