Comment ne pas prendre

Comment ne pas

Prendre la porte

Des hautes mers

Quand on a eu


Sept mois

Pour colmater

Son cœur


Huit couleurs

Pour en repeindre

La coque


Et des oiseaux bleus

Pour porter

L’offrande aux cieux ?

Maria Zaki (Inédit, 2011).

Commentaires :

Latifa dit :

13/11/2011 à 20:14

Très joli poème ! Ce cœur va battre en couleur maintenant 
Je t’embrasse.

Écrire une réponse

un amoureux de l’océan dit :

10/11/2011 à 23:04

Il faut aussi vérifier toute la coque avant de la repeindre 
Amicalement.

Écrire une réponse

Luc dit :

10/11/2011 à 14:32

Il faut colmater de l’intérieur sinon ça prend l’eau

Depuis qu’un ange

Depuis qu’un ange

S’est mis en tête

De m’attendre derrière

La vitre de l’absence

Je jette des cailloux

A toutes les fenêtres


C’est assez

Pour que s’ouvre

Une brèche

Dans la dispersion

Du temps rêveur

A condition

De ne pas tirer

Sur l’oiseau moqueur !

Maria Zaki (Inédit, 2011).

Commentaires :

El Alaoui Saïd dit :

05/11/2011 à 22:44

« Tous les oiseaux font de leur mieux, ils donnent l’exemple ». Jacques Prévert (Paroles). Alors ne tirons pas sur l’oiseau moqueur…
Bonne fête et Aid Elkébir moubarak !

Écrire une réponse

Maria Zaki dit :

04/11/2011 à 12:41

Merci à toi chère Houria, et à tous ceux qui visitent mon blog.
Mes amitiés à tous !

Écrire une réponse

Idrissi Houria dit :

03/11/2011 à 20:23

Belles images ma chère Maria! Il est vrai que les personnes douées pour la poésie le sont aussi pour la peinture ou la musique…
Et toi Réda, j’espère que tu ne tireras pas sur l’oiseau, même pas celui de l’image.

Écrire une réponse

Reda dit :

02/11/2011 à 20:11

Je n’arrive pas à ouvrir cette brèche

Pas de contrainte dans la foi !

Pas de contrainte dans la foi !

Quand l’œil intérieur

S’ouvre librement

Et que l’être célèbre

La moindre connaissance

Avec ou sans sagesse

Il tiendra ses promesses !


Quand l’œil intérieur

Contraint, se referme

Et que l’être initié

Beugle à son tour

Avec ou sans science

Il franchira tout

En aveugle !

Maria Zaki (Le velours du silence, 2010).

Commentaires :

Luc dit :

29/10/2011 à 11:56

C’est un poème chargé de bon sens. Je pense aussi que la foi doit être une nécessité intérieure et non une contrainte extérieure…

Écrire une réponse

Lotfi dit :

27/10/2011 à 22:28

La contrainte peut tuer la foi tout comme elle tue le désir.
Avec toutes mes amitiés.

Écrire une réponse

Hind Salama dit :

27/10/2011 à 19:07

J’aime bien ce poème et l’idée qu’il défend.
En effet la foi est un don que Dieu fait aux croyants, ce don doit être reçu comme un cadeau inestimable mais jamais comme une contrainte.


Si tu échoues

Image : Bouteille à la mer

Si tu échoues

Désamorce mon message

Dans le bleu de l’air

Dis-je à la bouteille

Que je jette à la mer !


Malgré les marées

J’inventerai

Un passage nocturne

Pour l’atteindre

Dès le premier

Éclat de la lune

Me dit-elle !


Quand il aura fini

Son temps de solitude

Il me ramassera

Dans un sourire

Aussi avéré

Qu’un beau désir

Dont tu seras

La seule à mesurer

La ferveur !

Maria Zaki (Inédit, 2011).

Commentaires :

Maria Zaki dit :

22/10/2011 à 9:27

MERCI

Écrire une réponse

Jacques Herman dit :

20/10/2011 à 9:27

Excellente idée d’insérer des images à de beaux textes! Bravo!

Par consentement tacite

Par consentement tacite

Nous passons la frontière

Entre verbe et confidence

Sur la toile de nos souffles

Mêlés

Les contours de nos désirs

A peine ébauchés

Résisteront-ils

A l’attirance de la souffrance

Dans les brusques déchirures

Du désert ?

De nos eaux closes

Coulent nos poèmes

Hésite tout ce qui

N’est pas sûr de son élan

Tout ce qui expire

Entre deux interdits !

Le rêve de liberté

Se réfugie sous un figuier

L’exigence filiale

Enchaîne nos vers

Au-delà des oasis

Gorgées de sucre

Et de parfums

Les figues glissent

Hors de l’arbre

Tout ce qui n’épouse pas

Le vol de l’oiseau

Tombe !

Désir assouvi

Ou inassouvi

Fleur de l’extase

Tourne et tourne

Derviche dans le vent

Merveilleuse est l’illusion !

Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).

Commentaires :

El Alaoui Saïd dit :

19/10/2011 à 14:19

Un poème chargé de sens qui nous rappelle que la poésie permet d’élever les esprits et d’éveiller les cœurs aux mystères de l’univers… Il me semble que je pourrai lire ce beau poème mille fois.
Amitié.

Écrire une réponse

Fadila dit :

16/10/2011 à 12:58

Très beau poème truffé de symboles… Même si je ne laisse pas souvent des commentaires sache que je lis régulièrement tes poèmes sur le NET.
Bien à toi !

Écrire une réponse

Marie dit :

15/10/2011 à 11:11

Magnifique ! chaque vers nous touche et nous interpelle.
Je t’embrasse.

D’une main

D’une main

Glisse la caresse

Qui redresse la branche

Pour l’oiseau de l’âme


D’une autre

S’élève le chant

Triomphant des cris

Et des larmes


Nous avons payé

L’impôt sur le bonheur

Comme on paie

L’impôt sur le revenu


Rappelez vos lieutenants

Les poètes

Sont revenus !

Maria Zaki (Inédit, 2011).

Commentaires :

Hind Salama dit :

11/10/2011 à 20:07

Alors bienvenue aux poètes!

Écrire une réponse

Luc dit :

07/10/2011 à 10:46

Les bonnes choses ne sont pas exempte d’impôt. Curieusement cet “impôt ” ne leur ôte rien, au contraire il les rend plus appréciables.

Écrire une réponse

El Alaoui Saïd dit :

05/10/2011 à 14:06

“Nous avons payé l’impôt sur le bonheur” J’aime beaucoup!
Pas étonnant en ces temps où on paie l’impôt sur tout… Il faut tout de même se méfier de l’abus d’impôt.

Un grain de sable

Un grain de sagesse dit

A un grain de folie :


Je porte un fardeau

Plus lourd que la vie

Plus léger que la mort

Et nulle fuite

N’est envisageable


Le grain de folie

Lui répond :


Je prends les vagues

Une par une

Pour éviter

La force de l’océan

La Vérité

Est que je suis

Un grain de sable !

Maria Zaki (Inédit, 2011).

Commentaires :

bahia dit :

29/09/2011 à 23:53

Si seulement j’étais un grain de sable !!!

Écrire une réponse

Houria Idrissi dit :

27/09/2011 à 11:12

Très bien dit! Donc je ne vais pas y ajouter mon grain de sel

Écrire une réponse

Jacques Herman dit :

26/09/2011 à 16:59

Rien n’est plus beau ni plus redoutable qu’un grain de sable capable dans sa petitesse et sa simplicité de bloquer d’énormes rouages.

De la balance du temps

De la balance du temps

Qui pèse lourd

Je dégage des moments

Qui ne pèsent rien

Pour distraire entre temps

Les aiguilles de l’horloge

J’entre dans le rythme

Sans force, ni pesanteur

Et c’est peut-être

L’apprentissage du bonheur !

Maria Zaki (Entre ombre et lumière, 2007).

Commentaires :

bahia dit :

29/09/2011 à 23:50

Bonsoir,
Je pense que nous ne pouvons pas définir le bonheur car c’est une notion subjective et relative. Sans oublier que ce qui est considéré comme du bonheur par une personne peut être considéré comme un malheur par une autre… La problématique du bonheur se situe au croisement de deux autres problématiques, celle du plaisir et celle de la moralité.

Écrire une réponse

Jacques Herman dit :

17/09/2011 à 10:00

Les mots glissent avec l’aisance des aiguilles qui tournent insensiblement sur le cadran du temps. Un très beau texte. Jacques.

Écrire une réponse

Latifa dit :

13/09/2011 à 10:04

J’aime bien ce poème et l’expression « peut-être » dans l’avant dernier vers me semble très sage,car tout d’abord qu’est-ce que le bonheur ?

La confusion s’en va

La confusion s’en va

De petites rafales

D’amour et de tendresse

Subsistent

Des sourires d’enfants

Coulent à pic

Pour arroser la terre

Nourricière

Que le vent adulte

A asséchée

Devant elle

Sa mémoire consolée

Mi-exaltée

Mi-humble

D’un peu de sagesse

Ajustée !

Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).

Commentaires :

Houria dit :

10/09/2011 à 13:07

La notion de confusion est très relative car il y a toujours une part de confusion dans les idées dites claires.

Écrire une réponse

Marie dit :

08/09/2011 à 19:16

J’aime beaucoup ce poème où se mêlent tendresse et mélancolie. Je suis moi-même très sensible aux sourires, c’est une langue universelle et ceux des enfants possèdent en plus une force magique.
Je t’embrasse.

Écrire une réponse

Luc dit :

08/09/2011 à 15:41

La confusion de l’esprit fait partie de la nature humaine mais elle devient insupportable lorsqu’elle dépasse nos possibilités. Chateaubriand a écrit : Les sentiments les plus merveilleux sont ceux qui nous agitent un peu confusément… (un peu !)

Le poème qui erre

Le poème qui erre

Dans mon sang

Ce soir

Se cherche une plume

Très rare


Plume d’aigle ou de pigeon ?

Lui demandé-je !


Fâché

Il m’arrache

Ma vieille plume

Défraîchie

De la main

Et t’écrit

Ce que je réservais

De t’écrire demain


Il n’a pas le sens

De l’humour !

Maria Zaki (Inédit, 2011).

Commentaires :

Latifa dit :

05/09/2011 à 14:37

On ne peut pas vivre sans humour, s’il ne guérit pas les maux de la vie, il les allège.
Je t’embrasse.

Écrire une réponse

El Alaoui Saïd dit :

04/09/2011 à 20:15

L’humour ne s’apprend pas, on l’a ou on ne l’a pas.
Amitiés et bonne rentrée !

Écrire une réponse

Luc dit :

04/09/2011 à 15:01

Ce poème a tort d’agir ainsi, avec tout l’irrespect que tu lui dois 🙂