Au seuil du nouvel an

Au seuil du nouvel an

Tout vient de l’horizon

De nos vœux

Aussi bien les vents violents

Que le velours du temps

Présence

Fragrance

Et beaux désirs

Je te nomme Aimance

La question est :

Quel sens aurais-tu

Si tu ignorais ton nom ?

Comment sculpter ton souffle

Offert sur un plateau

Semi-transparent ?

Comment protéger

Ta quintessence

Des vagues effleurant

Tes contours à tout moment

Et te mener doucement

Aux contrées lointaines

De l’imagination

Quitte à en revenir

Ou ne pas en revenir ?

Maria Zaki (Inédit, 2010).

Commentaires :

Maria Zaki dit :

01/01/2011 à 15:23

Chère Houria, merci pour tes vœux et bonne année à toi aussi.
Je viens de répondre à ta question concernant l’aimance dans l’article d’aujourd’hui.

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Houria dit :

01/01/2011 à 12:09

Bonne année 2011 !
C’est un beau poème Maria, mais pour moi l’aimance est une sorte d’énigme. Je sais que feu Khatibi lui a consacré un travail colossal mais je n’y comprends pas grand chose… Est-ce un état intermédiaire entre l’amitié et l’amour ?