Laisse-moi te raconter

Laisse-moi te raconter

Laisse-moi te dire !

Inépuisable narratrice

Rassure-toi

La nuit est passée

D’une main fatale

Le jour vient de te sauver …

Que reste-t-il, Shéhérazade

Des trésors que tu nous as légués ?

Que d’histoires dispersées

Dans les recoins de notre

Mémoire d’Orientales !

Que de balises pour parcourir

La peur au ventre

La nuit sans s’arrêter !

Jusqu’à quand notre sang

Va-t-il couler

Avant que notre parole

Ne soit porteuse

De notre volonté

Et que nos vies

Ne soient plus

Jouées aux dés !

Maria Zaki (Entre ombre et lumière, 2007).

Commentaires :

Lotfi dit :

18/06/2011 à 19:46

J’aime beaucoup ces poèmes, en plus ils suscitent la discussion. Je pense qu’on n’a pas besoin de renier le passé pour aller vers l’avenir mais on doit tirer des leçons de ce passé au lieu de le sacraliser ou de tomber dans un excès de nostalgie. Mais celui qui ignore d’où il vient, a toujours du mal à savoir où il va. En toute amitié!

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Luc dit :

18/06/2011 à 14:29

On doit réfléchir au passé, mais sans se faire piéger par celui-ci et oublier que seuls le présent et l’avenir comptent.« L’origine est devant nous » Heidegger