La confusion s’en va
De petites rafales
D’amour et de tendresse
Subsistent
Des sourires d’enfants
Coulent à pic
Pour arroser la terre
Nourricière
Que le vent adulte
A asséchée
Devant elle
Sa mémoire consolée
Mi-exaltée
Mi-humble
D’un peu de sagesse
Ajustée !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
Commentaires :
Houria dit :
10/09/2011 à 13:07
La notion de confusion est très relative car il y a toujours une part de confusion dans les idées dites claires.
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08/09/2011 à 19:16
J’aime beaucoup ce poème où se mêlent tendresse et mélancolie. Je suis moi-même très sensible aux sourires, c’est une langue universelle et ceux des enfants possèdent en plus une force magique.
Je t’embrasse.
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Luc dit :
08/09/2011 à 15:41
La confusion de l’esprit fait partie de la nature humaine mais elle devient insupportable lorsqu’elle dépasse nos possibilités. Chateaubriand a écrit : Les sentiments les plus merveilleux sont ceux qui nous agitent un peu confusément… (un peu !)