La mer vêtue
De sa robe printanière
À nul autre pareille
Brille d’un reflet de miroir
De toute beauté
Des oiseaux migrateurs
Ayant répondu
À l’invitation du ciel
Calme et radieux
Venus de leurs
Lointaines contrées
Fendent l’air
Sans s’arrêter
Leur passage
À tire-d’aile
Entre écume et ciel
Fait pleurer d’émoi
Le pêcheur pensif
Celui qui les voit
Survoler la mer
Et voudrait être des leurs
Maria Zaki (Poème inédit, 2024)