Ton ruisseau murmure
Dans ma poitrine
Eveillant au moins
Deux de mes jardins
Le premier
A peine atteint
Le second
Déjà fleurissant
Entre tes mains
Il suffit que ma veille
Se prenne pour du sommeil
Pour que je rêve de toi
Je ne peux te toucher
Mais je t’entends
Du couchant à l’aurore
Depuis que le jamais
Est devenu l’encore !
Maria Zaki (Inédit, 2011).
Commentaires :
bahia dit :
09/02/2011 à 23:30
Bonsoir Maria,
Ton poème m’a énormément touchée ,il est magnifique , quand on aime on est hanté par l’autre personne jour et nuit surtout comme tu l’exprimes si bien : Du couchant à l’aurore.
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Jacques Herman dit :
07/02/2011 à 22:39
Les veilles se prenant pour du sommeil, ce sont celles qui sonnent les heures les plus claires de la poésie!
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02/02/2011 à 11:29
En amour, l’encore l’emporte toujours sur les multiples jamais, car ne peut cesser d’aimer que celui ou celle qui n’a pas vraiment aimé.