Depuis le retour
De tes heures
Au milieu de mes jours
Le temps nage
En dehors des ères
Sur les plages
De mon calendrier
Je dessine ton visage
Je n’arrache aucun jour
Même le plus replié
Chaque minute
Est un vers
Libérant mon poème
De sa tension intérieure
Qu’importe le temps
Qu’il me reste
A tenir sur un parcours
Sentant bon
La douceur de renaître !
Maria Zaki (Inédit, 2011).
Commentaires :
Luc dit :
09/06/2011 à 14:38
J’aime bien ce poème, surtout la chute qui me fait penser à une phrase de Marguerite Yourcenar : “Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître”. Amitiés